Kas et les gorges de Saklikent
Nous voilà dans un nouveau pays : La Turquie qui nous emmènera le plus à l’est de notre voyage.
Nous arrivons à Fethiye via le bateau express depuis Rhodes, le passage au douane étant assez long il fait presque nuit quand nous rejoignons notre 1er camping à l’est de Fethiye. C’est un peu magique, de loin nous voyons une multitude de lampions en bord de mer.
Nous découvrons que le camping est aussi un lieu de réception et ce soir c’est un mariage de 2500 invités qui est célébré ici même!
Le gérant nous installe le plus loin de la réception sur un terrain tout vert comme nous n’avions pas vu depuis longtemps.
Au final la fête ne dure pas au delà de minuit, le lendemain nous découvrons les tables pas encore débarrassées avec les poules qui picorent autour.
Kas (se prononce Kach)
Pour écourter notre 1er tour en vélo, nous optons pour faire Fethiye-Kas en bus. C’est donc notre 1ere expérience en bus en Turquie :
Un agent de la compagnie de bus se jette sur nous dès notre arrivée pour nous proposer de nombreuses destinations, on se dit ouf c’est possible ! Par contre les bus à destination de Kas sont des petits bus de 40 places,
on nous pressent à rentrer dans le 1er bus qui part 5 min plus tard en nous faisant comprendre de mettre les vélos sur les sièges sans enlever les sacoches. Au 1er vélo ça s’avère un échec total, le chauffeur nous fait sortir et part vite.
L’agent nous demande d’enlever les sacoches et roues avants pour le bus suivant (1 h après).
C’est serré mais ça rentre en utilisant la dernière rangée de 5sieges. Une fois tout chargé le chauffeur nous demande une rallonge de 100livres! Voilà une belle entrée en matière !
A Kas, le 1er camping que nous allons voir est bien trop cher (plus que en Italie où Grece), la chaleur du midi nous assommes, nous n’avons pas le courage de monter en haut du théâtre antique de la ville alors nous faisons une pause baignade dans l’eau azur. Puis nous rejoignons un camping plus baroudeur le Evren camping où il y a tout ce qu’il faut pour des gens comme nous 😉 .
Lonie et Guillaume aperçoivent une tortue mer qui longe la côte rocheuse.
A savoir: en Turquie on campe sur du béton où des palettes, du coup pas de sardines à planter.
Nous rencontrons un couple de Turcs de l’Est très sympa qui nous parlent de leur pays, des Kurdes, de leur boulot et nous font goûter leur whisky maison.
Gorges de Saklikent
Le lendemain nous partons en bus aux gorges de Saklikent. Sur la carte c’est pas super loin, on a bien demandé le tarif par contre on a oublié de demander le temps de trajet. Surprise: Il faut 2 h de petit bus qui fait plein de détours dans les petits patelins du coin où les plages isolées. Ça nous laisse tout de même assez de temps sur place pour pouvoir prendre le bus de retour qui est à 16h.
Ces gorges sont assez touristes, il s’agit d’une fissure de 18km dans l’Akdagar. A certains endroits elles sont tellement étroites que le soleil n’y pénètre pas.
Nous nous attendions à quelque chose d’escarpé mais une fois passé la source gelée et les pieds tout blancs, le cheminement se fait quasiment à plat dans de l’eau fraîche (mais supportable) jusqu’à mi-cuisse au début.
Plus on avance moins il y a de monde, plus il y a d’obstacles à franchir et plus l’eau monte. Nous passons l’endroit où des “soit disant guides » nous déconseillent d’aller sans leur aide.
Là, nous sommes presque seul dans un environnement atypique, nous passons un bon moment mais le téléphone de Stéphanie resté dans une poche n’a pas vraiment apprécié !
Cette journée touristique á la fraîche nous a fait grand bien avant d’attaquer notre 1er tour en vélo en sur la côte turquoise de la Turquie