Un bref passage dans la région du Pelion
Nous avions prévu de profiter quelques jours de cette zone de la Thessalie réputée pour sa végétation abondante et ses montagnes plongeant dans l’eau claire de la mer Pagasétique. Finalement les accès en vélo étant assez limités dans cette péninsule et d’autre part l’envie d’aller à Delphes et Corinthe s’étant rajoutées nous décidons de limiter notre séjour dans ce lieux.
Nous prenons notre premier train Grec depuis Trikala à Volos avec un changement à Larissa. C’est un train régional qui va plutôt tranquille, heureusement car ça secoue pas mal.
Depuis Volos il faut compter 19km pour rejoindre le camping de Kalo Nera en longeant la mer. Nous sommes obligés d’emprunter le seul axe routier de la péninsule, en ce lundi de Pentecôte orthodoxe il y a de la circulation.
Le lendemain nous faisons une rando vélo sans sacoche, pour visiter les villages de montagnes Milies et Vizitsa. Ça monte tranquillou, on trouve des endroits frais avec des ruisseaux.
A Vizitsa nous apprécions la vue sur la mer depuis ce charmant petit village protégé par le gouvernement en raison de son style architectural traditionnel.
Effectivement le village est très typique avec ses toits de lauze et ses petites rue pavées.
La descente en mode VTT, entre piste et revêtement en béton, est abrupte mais très belle. Nous sommes au milieu des oliviers entrecoupés d’un ruisseau à fort débit, nous croisons des chevaux mais ni randonneur ni VTTiste.
L’après-midi nous profitons de la mer transparente que nous quitterons à nouveau demain pour quelques jours en montagnes.
Le lendemain nous empruntons à nouveau la route fréquentée pour prendre le train et se rapprocher de Delphes.
Le 1er train de Volos à Larissa est un train regional, les filles calent leur vélos en les cabrants puis nous utilisons les 2 seules autres places dispo pour les 3 autres vélos. Ça se complique pour le deuxième train, nous avons seulement 10 min de correspondance. Quand il arrive en gare, avec déjà 10min de retard, on découvre que c’est un autre type de train, immense et sans indication de wagon velo. Nous nous dispersons pour repartir les vélos dans les vagons le plus vite possible. Seule Elina case son vélo, les autres se font envoyer tout au fond du train. Dans un 1er temps le contrôleur ne veut pas nous laisser monter, nous aurions dû acheter des billets et réserver les places velos. Un autre voyageur nous dit que c’est seulement 2 vélos par train, on doute de son intervention : il y a pas mal de la place dans le dernier wagon. Au final, le contrôleur nous accepte si on paye le supplément de 5€ par vélos.
Ouf, nous réussissons à prendre le train qui a maintenant 20 min de retard !
C’est vrai qu’on a joué avec le feu en prenant les billets sans préciser que nous avions des vélos… c’est passé pour cette fois 😜. Direction Livadia en Grèce centrale.