Istanbul
Byzance puis Constantinople et enfin Istanbul, cette ville chargée d’histoire entre Romains et Ottomans est maintenant une ville très touristique, elle rassemble un grand nombre de mosquées et palaces de très grandes beautés.
L’arrivée dans cette ville est pour nous un peu compliquée. Après une nuit de bus nous débarquons à la gare Esenler. Steph est nauséeuse et complètement KO. Difficile de traverser les 10km qui nous séparent du centre sans faire une sieste. On se pose donc dans un parc. A peine arrivés au parc pas le temps de nous asseoir qu’on a déjà un gobelet de thé offert dans les mains! Pendant la sieste de Steph les autres ont droit à du pain puis du melon.
Une fois Steph d’aplomb pour tenir sur le vélo, nous repartons mais pas sans galérer un peu à nous orienter au début. Une fois sur l’artère principale ça roule.
Le Airbnb loué est à quelques pas de la mosquée bleu et de Sainte Sophie mais aucun n’a le courage de repartir, nous restons donc tranquille dans le confort de l’appart.
Le lendemain nous faisons la balade en bateau dans le Bosphore qui sépare le continent Européen du continent Asiatique. Ce détroit s’étire sur près de 30 km.
C’est impressionnant de voir comment Le Bosphore est dense en circulation: incessantes traversées des vapurs (navettes maritimes) transportant d’un continent à l’autre, des milliers de Stambouliotes et touristes.
Lors de cette balade fluviale on peut apercevoir les palais d’été des sultans, mués en de véritables palaces (palaces de Dolmabahçe et de Beylerbeyi) ainsi que les yali en bois (grandes demeures en bois datant de l’Empire ottoman) et les deux ponts suspendus reliant les 2 continents. Nous avons même eu de la chance de voir les ailerons des dauphins…
Nous traversons le pont Galata pour aller déjeuner d’un sandwich typique des Stanboulistes : sandwich au poisson – excepté pour Elina qui se sent nauséeuse à son tour.
L’après-midi nous retournons dans le quartier Sultanahmet où se trouve la mosquée bleu. Nous ne la visitons pas car elle est en pleine restauration. Nous flânons sur l’ancien hippodrome où se dresse encore 2 obélisques et un reste de colonne en bronze.
Plus tard, une fois la foule un peu dispersée nous visitons sainte Sophie.
Tenant tête à la mosquée Bleue, la majestueuse basilique au rose ocré de Sainte-Sophie, vestige de l’Empire byzantin, est pendant près de mille ans le plus grand sanctuaire chrétien du monde avant que Saint-Pierre-de-Rome ne lui vole la vedette au XVIe siècle. Lors de la prise de la ville par les Ottomans en 1453, la basilique devient une mosquée. La hauteur de la coupole est impressionnante, décorée d’inscriptions coraniques à plus de 56 mètres de hauteur.
Certaines fresques ou mosaïques ont été recouvertes de badigeon par les Ortomans afin d’être plus en harmonie avec le Coran qui interdit les images mais ils ne les ont pas détruites, le sultan de l’époque étant conscient de l’importance de ces œuvres d’art. On peut admirer des Séraphins dont le visage d’un a été découvert en 2009 seulement.
Il est tout de même dommage que l’on ne puisse plus monter visiter les galeries pour admirer les mosaïques.
En sortant nous allons voir le mausolée de Selim II où nous sommes surpris par la multitude de petits tombeaux d’enfants. A l’époque des sultans les aînés se chargeaient de faire tuer leurs plus jeunes frères de façon à garantir leur accession au trône. C’est ainsi que les 19 fils de Murat III ont été tués pour que Mehmet III puisse obtenir le trône sans risque !
Le lendemain nous avons juste le temps de visiter la citerne basilique avant de prendre le train pour Edirne tout proche de la frontière Bulgare. Ce réservoir souterrain a été construit en 532 pour alimenter le grand palais. Il est composé de 306 colonnes de marbres récupérées dans des temples et pouvait contenir 80 000 m3 d’eau qui était acheminés par 20 aqueducs depuis un réservoir proche de la mer noire.
Aujourd’hui on visite la citerne où se trouve un fond d’eau et quelques œuvres d’art.
Ce fut un passage bref à Istanbul qui donne un goût de revient y pour certains mais suffi à d’autres.