Istanbul – Edirne (Turquie)

Nous apprenons à Istanbul que nous ne pouvons pas prendre le train Istanbul – Sophia sans démonter et empaqueter les vélos. Soit, nous prenons un bus pour nous rapprocher de la frontière.

Retour à la gare routière d’Esenler pour prendre le bus d’Edirne à environ 250km à l’ouest d’Istanbul, à la frontière Bulgare.

Élina est toujours malade alors nous prenons un hôtel dans cette ville universitaire bien calme.

Edirne – Svilengrad (Bulgarie)

Edirne nous fait replonger dans l’Europe, la ville est bien entretenue avec des fleurs, de belles routes une grande zone universitaire.

Alors que nous étions sur une chouette piste entourée de verdure nous nous faisons arrêter par deux militaires bien armés. À priori nous sommes sur une zone militaire et nous devons faire demi-tour. Nous passons par la route pour rejoindre la frontière.

Jusqu’à la dernière minute, nous bénéficions du sens de l’accueil turc. Alors que nous nous installons à l’ombre pour le casse-croute du midi, le mec du bistrot d’en face nous propose de nous installer à l’intérieur de son bistrot. Nous avons droit au thé, à la limonade et à des bouteilles d’eau bien fraiche pour la suite. Impossible de payer quoi que ce soit…

La sortie de la Turquie se fait rapidement, le passage des différents contrôles se passe nickel jusqu’au dernier poste turc où un vieux douanier se met au milieu de la route et nous demande de nous arrêter immédiatement ! C’est pour nous prendre en photo… Et hop, direct sur l’Instagram du douanier !

Nous sommes émus de quitter ce pays dont l’accueil a été incroyable.

L’entrée en Bulgarie est assez saturée mais avec nos vélos nous passons devant tous les véhicules, ainsi nous rejoignons Svilengrad.

Les rues de la ville sont désertiques en ce dimanche.

Nous posons nos tentes au bord du ruisseau Maritsa. Petit bivouac bien au calme.

Svilengrad – Dragoman (Bulgarie)

En route pour la gare de Svilengrad, nous nous faisons arrêter par un gars qui se gare pas vraiment sur le côté de la chaussée tellement il est pressé de nous accoster. Petite photo de la troupe et il glisse un billet dans la main d’Alex qui n’a pas le droit de protester !

Le train pour traverser la Bulgarie nous coûte 10€ par personne (vélos inclus).

Nous faisons ainsi 6h de train avec deux changements. Dans le dernier train depuis Sofia nous sentons que nous ne sommes pas les bienvenus avec nos vélos mais globalement, le train avec les vélos ça marche plutôt bien en Bulgarie.

Dragoman – Pirot (Serbie)

Après le village de Dragoman, la route qui mène à la frontière Bulgarie-Serbie est en travaux pour devenir une 2×2 voies. La route n’est pas terminée, nous avons un côté de la route rien que pour nous.

Le passage de la douane en Serbie se fait comme pour la Bulgarie, nous passons devant toutes les voitures.

A Dimitrovgrad nous avions l’intention de prendre le train pour Niš. Pas de bol, il n’y a que du fret sur cette ligne.

Nous décidons de rejoindre la prochaine ville “Pirot” à une vingtaine de km pour voir s’il y a moyen de prendre le bus.

Á Pirot nous comprenons que les vélos ne sont pas appréciés dans le bus vu le tarif appliqué. Soit, nous continuons en vélo, régulièrement doublés par les bus de ligne !