De Bolsena aux termes de Bagniacco (Vierbo)

Apres 1 jours de repos/devoir où Elina a même réussie à trouver 2h pour s’isoler et faire son DS de math, nous reprenons la route tout propre (même les vélos et les sacoches ont eu droit à un coup d’eau).

Les champs de coquelicots sont encore bien présents tout autour du lac que nous longeons un bon moment.

Puis nous montons sur Montefiascone, encore un village haut perché, qui nous offre une vue panoramique sur le lac. Elina guète les parapentes en bavant …

Ensuite, ça secoue pas mal : nous empruntons l’ancienne route pavée de la via Cassia, ce ne sont pas des petits pavés mais plutôt des petites dalles mal jointées et pas d’niveau … ça secoue grave ! Ca vaut à Guillaume une nouvelle bataille avec sa béquille.

Une fois dans la plaine (ça fait longtemps qu’on n’a pas vu si loin à l’horizon), nous trouvons les termes de Bagniaccio où l’on reste jusqu’en soirée profiter des eaux troubles mais riches en sulfate et bicarbonate (C’est gratos pour les pèlerins/voyageurs à pieds ou à vélo, trop bon). L’eau sort de la source à 63°C, plusieurs bassins de différentes températures sont proposés, on se contentera des deux 1^er qui sont suffisamment chauds avec une bonne trentaine de degrés que l’on a au soleil.

Nous campons dans un champ à peine un peu plus loin avec un superbe coucher de soleil sur un champ de balles rondes.

Des Termes de Bagniaccio (Vierbo) aux Cascades du mont Gelato 

Pour nous permettre d’être à Rome mardi midi et respecter les dates imposées par le Airbnb pratique pour stocker nos vélos nous faisons l’étape entre Vierbo et Sutri en train. Il nous faut juste 20 min ! 

La descente entre la gare et Sutri est top, pratiquement pas un coup de pédales!

Le paysage n’est plus le même : plus guères de vignes mais des champs fauchés et des noisetiers à perte de vue !

Nous rejoignons le lac et la fontaine de Pietro pour la pause déjeuner, c’est un lieu agréable pour se poser à l’ombre mais à priori on ne se baigne pas trop dans ce lac un peu vaseux. C’est idéal pour tester notre nouveau matériel de pêche (2 bouchons et quelques plombs). On tente avec le pain, c’est nul. On tente avec un petit ver trouvé sur place, c’est mieux, au moins le ver se fait manger. On progresse, on progresse…

Nous rentrons ensuite dans la vallée de la Treja pour rejoindre les cascades du mont Gelato.

Les eaux ont creusé les roches de tuf, formant des creux et des cascades bordées par des bois.

Ça restera une déception pour nous qui avions lu sur le site de la via Francigena que nous pourrions nous baigner et y trouverions une fontaine. Rien de tout ça n’est possible et d’autre part il y a une foule d’Italiens venus se promener.

Nous continuons donc notre chemin à la recherche d’eau et d’un coin bivouac.

Nous  arrivons à Campagniano di Roma vers 19h, une petite pizza et nous repartons pour planter les tentes dans un coin résidentiel dans le Parc de Veio juste à côté d’une oliveraie où des sangliers grognent.

Nous nous sentons observés par les voisins mais il est trop tard pour se poser trop de question!

De Campagniano di Roma à Roma

Départ sans faire sécher les tentes, objectif être sur la place St Pierre de Rome pour 13h et ainsi prendre un café avec Nath et Bertrand qui repartent à 14h30. Après la vallée del Sobre, nous prenons la route qui mène à Formello. Elle semble impraticable en voiture tellement elle est déformée par les racines des pins qui la bordent mais on a quand même vu 2 voitures faire du 4×4 sur cette route.

Après Formello nous rejoignons rapidement la piste cyclable qui longe le Tibre et mène jusqu’à la place St Pierre. Bon, on a quand même du louper quelque chose car on a dû passer par une zone privée et donc coucher les vélos pour les faire passer sous une barrière. Pas grave, maintenant on est sur la piste cyclable qui nous mène droit à la place saint Pierre et ça roule vachement bien.

Nous voilà dans un nouveau pays : le Vatican.

Nous retrouvons Nath et Bertand avec grand plaisir pour discuter de la Terrasse, des copains et de notre 1ere partie du voyage. Un vrai bonheur de retrouver des visages connus ! On a même le temps de partager une pizza et une bière (enfin, une chacun sinon ça fait guère)

Un peu plus tard nous restons un bon moment à discuter avec Swan, un jeune agriculteur du nord spécialisé dans la récolte du lin qui voyage à vélo autour de l’Italie.

Nous dormons au camping Hu de Rome, pas idéalement situé car il faut prendre l’autoroute pour l’atteindre depuis le centre – on trouve quand même un petit passage sur un pont qui nous évite un gros détour.

Nous restons à Rome jusqu’au vendredi matin. Ce n’est pas vraiment du repos car nous marchons pas mal alors que les températures sont proches de 33°C, mais la ville est très riches culturellement (et aussi très pauvre en éboueurs, un peu comme un trésor qui serait posé sur une décharge). Quelques photos en vrac.

Petit tour en vélo de nuit :

Nous passons devant le palais impérial, monument dédié à Victor Emmanuel II, que l’on appelle aussi la machine à écrire ou le dentier puis devant le Colisée.

La circulation en vélo dans Rome c’est trop bon, tu peux rouler à contre-sens, prendre les trottoirs doubler les bus à droite et couper les 5 voies d’un rond-point, personne te dit rien et en plus on te laisse passer, faut quand même être un peu vigilent, certains tente de forcer le passage mais ils ne font pas le poids…