Athènes
Apres notre repos au camping d’Isthmia, nous nous rapprochons de Mégara où l’on doit passer quelques jours dans une ferme en rejoignant le camping de kineta.
L’emplacement est top, en revanche nous sommes très surpris de disposer que d’eau salée aux robinets et à la douche. On apprendra plus tard que la ville n’est pas reliée au réseau d’eau.
Depuis Kineta nous prenons le train (sans les vélos) pour visiter l’acropole d’Athenes.
L’Acropole se situe au centre d’Athènes sur une colline de 156 mètres d’altitude. Elle a fortement évolué au cours de l’histoire. Selon la légende, le roi Cécrops avait décidé qu’un Dieu devait protéger la ville. Athéna et Poséidon se portèrent candidats. Pour se départager, chacun offrit un cadeau aux habitants de la ville. Poséidon, dieu de la mer, fit jaillir du sol de l’acropole une source d’eau malheureusement salée. Athéna, quant à elle, offrit un olivier afin de symboliser la sagesse. Cécrops trouva l’olivier bien plus utile que la fontaine d’eau salée car il permet aux habitants de se mettre à l’ombre et de produire de l’huile. Athéna fut donc choisie pour être la protectrice de la ville qui porte désormais son nom, Athènes.
Au tout début de son histoire, l’Acropole est un gros rocher dominant la plaine. De premières habitations furent construites entre 4000 et 3000 avant J.-C. Durant la période mycénienne, des murs furent dressés afin d’y installer une forteresse. A l’intérieur de cette forteresse on construit un palais et des temples dédiés à Athéna. C’est en 510 avant J.-C. que l’Acropole devient un sanctuaire au moment où l’oracle de delphes la déclara site sacré. Les habitations des mortels furent alors bannies du site et la ville se déplaça au pied de l’Acropole. Par la suite, la ville d’Athènes fut réduite en cendre par les perses. De grands travaux de rénovation furent mis en place sous la direction de Périclès.
C’est à cette époque-là que le Parthénon vis le jour. Il est considéré comme le monument le plus majestueux de l’Acropole. Son toit était en bois bleu parsemé d’étoiles dorées, les frises extérieures au-dessus de colonnes étaient rehaussées d’or et peintes en couleurs vives et surtout, elle abritait une immense statue d’Athéna ! La statue était haute de 12 mètres et elle pesait 1140 kg. Le visage, les mains et les pieds était en ivoire, les yeux en pierres précieuses et le vêtement en or. Il n’en reste malheureusement aucune trace aujourd’hui à l’exception d’une copie romaine, en version miniature, exposée au musée national de l’archéologie.
Les Propylées se trouvent à l’entrée de l’Acropole. Elles sont composées d’un escalier monumental et d’un porche à colonnes. Ce monument a pour but d’impressionner le visiteur et de l’informer qu’il entre dans un lieu sacré. Les Propylées permettent ainsi de séparer le monde profane (la cité) du monde divin (le sanctuaire).
En sortant de l’Acropole, nous passons par le quartier d’Anafiotika. Ce quartier possède une architecture semblable à celle des Cyclades car, au XIXe siècle, des tailleurs de pierres de l’île Anafi sont appelés à Athènes. Ils ont donc reproduit l’architecture typique de leur île.
Apres la visite nous faisons un détour par Decath pour prendre des pneus à Lonie