La serbie
Pirot – Niš
Nouveau pays, nouvelle langue, il faut apprendre à dire bonjour, merci, de l’eau, du pain, ect ….
Il n’y a personne sur cette route entre Pirot et Nis, les voitures empruntent l’autoroute d’autant que la route est en mauvais état et parfois éboulée.
Nous rejoignons les magnifiques gorges de Sicevo qui nous font penser aux gorges de la Bourne (dans le Vercors) à certains endroits.
De nombreux tunnel assez court s’enchaînent sur une route qui serpente à côté du ruisseau, ce qui nous permet d’avoir de l’ombre en cet après-midi de grosse chaleur.
Bivouac dans un parc au bord de la rivière de Nišava, un peu avant Niš.
Le lendemain, nous en profitons pour visiter Niš, petite ville qui a vu naître l’empereur Constantin. Avec sa rue piétonne bien agréable et sa forteresse plutôt bien préservée, nous flânons 1 journée et nous reposons dans un petit hôtel. Une bonne douche est plutôt appréciable après 4 nuits de bivouac !
La forteresse de Niš était à l’origine une habitation de tribus Celtiques avant que les Romain s’en emparent puis les Ottomans l’on occupé en y construisant une petite mosquée jusqu’à ce que la ville soit intégrée au Royaume de Serbie.
Aujourd’hui Niš est la 3eme ville du pays. En nous promenant dans le colle nous pouvons observer de vieilles bâtisses malheureusement souvent en état d’abandon.
Niš – Dobrovo
Apres avoir réparé les nouvelles crevaisons de Lonie (nous en sommes à 10 depuis le début du voyage), nous quittons la ville de Niš.
La région de Nišava est peuplée de nombreux petits villages, pour la plupart les maisons sont des rectangles pas toujours crépies ce qui ne donne pas vraiment de charme à ces villages.
Nous circulons sur une petite route assez fréquentée du fait de la grosse entreprise LEONI qui se trouve sur notre route.
Nous décidons de poser notre camp devant la chapelle de Dobrovo, après avoir demandé de l’eau et l’approbation aux voisins.
Dans la soirée, un groupe de jeunes enfants et ados viennent nous dire bonjour .
Dobrovo – Quelque part perdu dans la forêt de Radan
L’étape est marquée par la chaleur et la montée juste après le lac Brestovacko qui commence par une piste dont les champs environnants sont calcinés.
Dans un petit village, nous profitons de l’épicerie-bar du coin pour prendre une boisson (semi-fraiche), le gars nous explique en Serbe que la route qui mène à Prolom (l’étape pour le lendemain) n’est pas ouverte (catrastophe, no asphalt). On regarde l’alternative : il n’y en a pas. Tant pis on verra bien, nous continuons notre itinéraire.
En effet les 3 premiers kilomètres de montée se font sur piste, mais rien de terrible en vélo. Nous retrouvons rapidement la route que l’on quitte à nouveau pour une piste qui monte progressivement dans forêt jusqu’à la fontaine Picina Voda où l’on fait le plein d’eau et posons le bivouac à 500m. La prochaine clairière est à une 10aine de km à vol d’oiseau, on se sent bien perdu au milieu de cette forêt sauvage. La nuit c’est un renard qui vient nous reveillé, ça change des chiens !
Forêt de Radan – Prolom
Petite étape pour finir les 1100m de dénivelé déjà bien entamé la veille. Il reste 350m, mais la piste qui monte est sacrément cabossée avec une pente à 7% en moyenne. Il nous faut un peu plus d’1h pour en voir le bout : on pédale, on pousse, on a chaud ! Nous sommes très contente d’arriver au col, il n’y a plus que de la descente !
La descente se fait sur une piste en cours de travaux recouverte de gros cailloux posé en tas, ça passe plutôt bien avec les VTT de enfants par contre c’est assez folklo pour les randonneuses de Guillaume et Stéphanie.
Nous arrivons au bain thermal de Prolom les mains ankylosées par les poignées des freins.
Apres-midi repos au centre ludique de Prolom. On en profite pour prendre une vrai douche chaude comme on a pas eu depuis 4 jours !
Nous bivouaquons plus bas dans la vallée vers une petite chapelle disposant d’un abris avec tables et bancs et même des mures fraiches à disposition.
Elina a peut être mangé une mauvaise mure car la nuit se passe vraiment mal pour elle qui vomira jusqu’à 7 fois.
Prolom – Produjeva (Kososvo)
Journée difficile pour Elina qui est KO. On passe prendre du coca dans la seule epicerie sur notre route avant la frontiere puis Lonie pousse Elina pour monter jusqu’à la frontiere du Kosovo.
Nous constatons qu’avant la frontiere les poubelles s’enchaine tous les 100m, elle sont pleines à craquer, débordent sur la route et la forêt autour est pleine de déchets. C’est désolant !