L’histoire du Kosovo
Nous sommes dans les Balkans, normalement on dit « la péninsule balkanique », c’est une partie de l’Europe du Sud-Est qui regroupe l’Albanie, la Bulgarie, la Grèce, des États issus de la décomposition de la Yougoslavie (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie, Slovénie) et à la partie européenne de la Turquie.

Parmi ces pays nous nous nous sommes intéressés à l’histoire du Kosovo.
Histoire du Kosovo
Le Kosovo a fait une déclaration d’indépendance le 17 février 2008, qui est toujours contestée par la Serbie. Elle considère le Kosovo comme une province autonome. Actuellement, toute l’Union européenne sauf l’Espagne reconnaît le Kosovo comme état indépendant.
Le Kosovo comporte plusieurs ethnies :
- les Albanais (97%) majoritairement de religion musulmane ;
- les Serbes (2%) de religion chrétienne orthodoxe ;
- les Roms, Gorans (1%).
À partir de 1989, Slobodan Milosevic, le président Serbe met fin à l’autonomie dont le Kosovo bénéficiait dans la République fédérale de Yougoslavie. Il impose des règles très strictes aux Kosovares pour réduire leur influence. L’armée et la police Serbe contrôle la population locale: Les Albanais sont poursuivis, les écoles en langue albanaise sont interdites et la télévision locale est fermée. Interdiction de sortir le drapeau Albanais ou ne serait-ce que prononcer ce nom. Interdiction également de s’habiller en rouge et noir (couleur de ce drapeau).

Si les Albanais essayent de résister de façon pacifique, ils sont surtout déçus de la communauté internationale qui n’intervient pas pour arrêter le pouvoir dévastateur serbe. C’est alors que l’Armée de Libération du Kosovo (UÇK) organise des actions contre la police et l’armée serbes. Milosevic répond aussitôt en lançant des actions de grande envergure pour virer les Albanais du Kosovo. Des massacres sont commis contre la population albanaise.
Au printemps 1999, les forces armées des pays de l’OTAN bombardent la capitale de la Serbie, Belgrade, pour l’obliger à se retirer du Kosovo. La guerre fit plus de 12.000 victimes albanaises et près des 10000 disparus, 2 488 victimes serbes ainsi que 1 254 victimes dont la nationalité n’est pas établie. Plus d’un million de Kosovars Albanais sont chassés vers la Macédoine et l’Albanie voisines mais aussi d’autres pays plus lointains. Face aux bombardements de l’OTAN, Milosevic plie et retire ses forces du Kosovo. Ils laissent derrière eux des milliers de maisons détruites. Le Kosovo est alors placé sous administration de l’ONU et la paix entre les différentes communautés est assurée par les soldats de l’OTAN (la KFOR ). La majorité des Albanais chassés retournent alors dans un Kosovo détruit complètement et doivent tout recommencer à zéro.
Il est vrai que nous avons croisé beaucoup de personnes en vacances dans leur pays mais qui vivent désormais en Allemagne, Autriche ou Suisse.
A chaque discussion sur le sujet nous avons sentis que la guerre est encore dans la mémoire de tous.
Les personnes avec qui nous avons échangé sont des Albanais du Kosovo car ce sont des personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l’ancienne Fédération Yougoslave. Ils parlent Albanais.
Le drapeau du Kosovo

Il a été adopté lors de la déclaration d’indépendance de 2008.
Il représente la forme de l’état sous un fond bleu et les six étoiles blanches symbolisent les sixprincipales communautés ethniques de l’État : la majorité albanaise et les cinq minorités composées des Serbes, des Roms, des Ashkalis et Égyptiens des Balkans, des Bosniaques, des Goranis et des Turcs).
3 réflexions sur « L’histoire du Kosovo »
Merci pour toutes ces infos sur le pays Kosovar….
un peu d’histoire (très proche de nous : l’age d’Elina et de Lonie) très intéressante sur ce nouvel état.
Bonne continuation. On vous fait de gros baisers.
Alex zaza
Grüße aus der Schweiz
Nexhdet osmanaj
Merci pour la carte! Et les explications. Pas évident le puzzle de ces petits pays de l péninsule balkanique. J’apprends en vous suivant. Et vos 3 jeunes doivent être bien calés en géographie maintenant, chapeau bas!